Si jamais vous faites vos courses en cette rentrée littéraire, vous pourrez faire le plein de choses essentielles. Grâce à un seul roman, où il est question de joie, de rêve éveillé, de folie assumée, d’utopie politique et d’échappée merveilleuse...

Que des choses qui ne rapportent rien au grand capital, Nadia Yala Kisukidi a l’art de La dissociation (titre de son roman paru au Seuil). Un concept qui n’a rien d’autobiographique, encore que. Née à Bruxelles entre l’évidence de la philosophie et la passion pour la littérature, la Kisukidi (Yala pour les intimes) s’y connaît en monde pluriel. Cette spécialiste de la pensée de Bergson et des études postcoloniales (maîtresse des conférences à Paris 8) a un penchant pour l’entêtement et les échappées belles, direction l’Imaginaire. Plus qu’un mot, l’imaginaire est un territoire (on le sait) qui terrifie les dirigeants de notre monde.
Les choix musicaux de Nadia Yala Kisukidi
Jeanne Lee Sophisticated lady
Nick Cave and the Bad Seeds From her to eternity
Miriam Makeba Congo
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